17 octobre 2007
Michaux
Processions de signes, pattes grouillantes sur la page prenant part à d'étranges activités, fébriles, travaillant dans l'ombre d'un empire silencieux, déjouant les pièges de l'inconsistance, le heurt de la blancheur, ces créatures aux identités mouvantes et nomades assoiffées d'espace, essaim de têtes crochues aux mille antennes, forant un sol absent ? La page n'est pas un sol. L'espace ne leur est pas donné. Il est une quête douloureuse. Chaque déplacement est une aventure au bord du chaos. L'harmonie est-elle à ce prix?
Publicité
Commentaires
A
M
K
A
B