11 août 2006
anoir-eblanc
Le verbe chante à nouveau les "naissances latentes", deux voyelles en noir et blanc ont franchi la marge nous faisant passer de l'hiver à l'été sans transition, faisant fusionner le solide et l'impalpable, le roc et le vent, la légèreté et la consistance, autant dire les choses mêmes à la convergence de deux regards épris des choses mêmes, fouillant l'espace sans le déranger juste en le regardant avec des yeux amants, deux voyelles enlacées bras dessus bras dessous nous racontent comment une frêle tige fait éclore sous nos yeux la résistante densité d'une matière : anoir-eblanc.
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