11 décembre 2006
les regards déboutonnés du visage
Le matin ne me reconnaissait pas
les ruelles s'étonnaient de mes pas
en lacet, tandis que je montais vers
le café où les regards sont ailleurs
déboutonnés du visage, clandestins,
je suis seule dans une colonne de fumée
la table accroupie raconte des fables
que d'autres avant moi, ont déposées,
les discussions peignent l'atmosphère
comme le vent la mer, derrière
le mur aux oreilles affables
ensoleillées par les raies de lumière
comme des échancrures entre les fers forgés
à l'heure du partir, la nuit a recouvert
les yeux, les gestes, elle nous a lavés
de nos errements, les pavés répondent
aux bruits piqués de nos talons avalés
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