25 juin 2007
Vent
Fade saison pour un corps de granite aux abords de la mer,
Les absents marchent comme on rêve sur la grève du monde,
Leurs pieds fécondent l'aridité de ce grand Nord infréquenté
Vierges pour combien de temps ces lèvres terrestres
scellées au grand silence du Pays ?
Ces âmes qui nous toisent sans jamais mesurer la course du temps
ayant enjambé leur vie dans un éclat de rire,
Relevant leurs parures étagées de promesses sur leur ventre,
Le vent qui se lève sur leurs membres
susurre des vers, balbutiements certains,
Le vent s'éprend de ces absents, heureux ?
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