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Battants sur le toit
9 juillet 2007

Sublime grisaille, limailles de fer, tôles

Sublime grisaille, limailles de fer, tôles ondulées,

j'entasse des souvenirs de mer dans mon panier

je promène des coquillages au bout de mes lacets

sublime grisaille, limailles de fer, tôles ondulées,

j'essore mes souvenirs d'été qui ont pris la tasse

je m'endors dans une aquarelle et me réveille dans un bocal

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Commentaires
A
si l'on marche pieds nus sur la limaille de fer :) <br /> Bises
P
On ne dira jamais assez aux apprentis-poètes les dangers de la poésie. Et oui, s'endormir dans une aquarelle et se réveiller dans un bocal sont des choses qui m'arrivent souvent, et c'est assez déplaisant. Mais moins cependant, toutes proportions gardées, que de s'endormir dans une allumette pour se réveiller dans une alouette, ou inversement. Ce n'est cependant qu'au prix de telles mésaventures, dont nous rirons plus tard avec nos petits-enfants, que l'on peut espérer devenir un vrai poète et pondre des textes comme celui-ci. Oui, la poésie, c'est risqué, mais ça vaut la peine !
A
ciel strié par "une boîte de conserve étoilée"...
L
Lumière d’été, derrière des lunettes rayées, par une boîte de conserve étoilée.
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