Vieira Da Silva en grand

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Des chemins qui n'en sont pas, l'écho asssourdi de lignes enchevêtrées, des rails aériens déroutant les pesanteurs, un maillage si serré qu'une aiguille ne pourrait s'y faufiler, et à l'inverse, des fenêtres qui nous avalent, un édifice qui s'effiloche, des perspectives insolites qui croisent et décroisent des réserves de blanc traçant une trachée pour défier l'obstacle, la lumière scinde le tableau en deux, chercher ce qui dans nos villes touffues est lacunaire. Une "légèreté" qui nous écrase parce qu'elle nous met en face de notre appétit déréglé...

Comments

[amel]

Vieira da Silva à travailler à des vitraux, je n'avais pas fait le parallèle...
Je pense à toi pour le vernissage demain,
je prendrai des nouvelles.
Amitiés.

[alain gestin]

Viera da Silva, c'ezst a trame d'un vitrail, l'ossature, et la lumière elle passe, heureuse, au travers.
à + alain

[amel]

La lumière fait irruption dans la dernière partie de son travail : la prolifération des obliques, des verticales... en faisceaux ou isolées fait évoluer l'espace vers quelque chose d'immatériel, comme happé par cette blancheur. On est bien loin des réseaux serrés de ses bibliothèques en rouges et ocres qui font circuler le regard comme dans des dédales...
Merci Icon de votre commentaire avisé!

[The Icon]

Vieira Da Silva m'a attrapée avec une immense toile pleine de lumière exposée au Musée des Beaux Arts de Dijon dans la section "Art Contemporain"... pour moi c'est un tissage urbanisé dans la neige, dans la lumière. Une cathédrale qui n'en fini pas de se ramifier.

[amel]

La grande dame portugaise tissait ses toiles... avec la même minutie et précsision que la tarentule.
Merci de votre passage chère Kaîkan!