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Battants sur le toit
21 mars 2008

Tentative de vers justifiés

Appliqué au dehors aiguisé au dedans la pointe frissonnante de la plume à déchirer la lune installée sur le papier locataire des nuits blanches à crever la vision et les mots encombrés de trop d’insipide trop de manque de sobriété pour donner de l’immédiat de la fraîcheur la lettre que l’on tourne autour du poignet et qui nous dessine mieux qu’un miroir la lettre qui s’allonge vers le ciel cueillir le fruit entre les branches où une ou deux fois par an nous allons prendre une salubre respiration entre la lune et le papier de nos nuits locataire assidu.

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Commentaires
A
oups je découvre votre billet après l'expo, encore un peu ivre de peinture et de beaux échanges. Je passe vous voir sur votre astre tout bientôt.<br /> Merci encore pour les références.<br /> Petite anecdote : Marcel Péju faisait partie de cette école où il écrivait ses papiers au crayon, il avait surnommé la personne qui lui était dévouée pour les retranscrire : Greta... qui cessait toute activité pour se consacrer à ses écrits.
E
Oh que oui je rêve , je gratte un peu de papier mes billets pour l' évasion, et tente de lire beaucoup . voici pour le livre P Péju : Editeur : Gallimard<br /> Année : 02/2005, je l'ai trouvé en livre de poche folio . <br /> bon we à vous .
A
Chère Elle,<br /> je n'ai même pas eu connaissance de sa sortie, en quelle année a-t-il été publié? Je vais essayer de le trouver. Si vous êtes ménagère, sachez que je le suis aussi et que je vole du temps au temps pour peindre et essayer de donner corps à mes rêves, pas vous ??? Si, si, j'en suis convaincue...
E
Pierre péju, son ivre "la vie courante" m'a transportée , littéralement , moi la ménagère de moins de 50 ans dont j'incarne le " rôle" . Bonjour à vous :)
M
ben et le dernier dis feignasse !
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