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Battants sur le toit
20 septembre 2006

Hommage à Dona Levy et à son BalthazaR

La galerie

BaltHazaR

à La Garde Freinet

dans le massif des Maures, abrite en ce moment une exposition collective, des gravures,

des oeuvres peintes sur bois, des aquarelles graphiques, des huiles, des bronzes...

Un oeil s'est posé et a décidé de faire naître une exposition, l'oeil de Dona Levy assurément.

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pour tous renseignements, s'adresser à

Dona Levy

la gardienne et prêtresse des lieux

Vous pouvez également la joindre au 06 18 99 34 90

ou lui écrire par courriel : dona.levy@wanadoo.fr

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Raùl Schneider

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Aquarelle du Chilien Raùl Schneider

                              Raul_Schneider1  Venu du Chili en 1973, Raùl Schneider a apporté dans ses bagages les couleurs de l'Amérique Latine. Maître de l'aquarelle et du pastel à l'huile, son oeuvre, nous transporte dans un monde riche des métaphores poétiques de l'enfance. Ses dessins à la plume illustrent de nombreuses revues littéraires.

                  Raul_Scneider4 Raul_Scneider5Raul_Scneider6

              Dessins à la plume/Pastel à l'huile/Page en cours de fabrication 


    

Jacques Badeau

"Secret, sacré,  panneau enrichi de deux acolytes, annexes subordonnées  et pourtant essentielles, le triptyque nous trouble. Pourquoi Jacques Badeau a t’il choisi d’explorer cette forme symbolique évoquant  instantanément les travaux des peintres médiévaux ? Un choc à la Cathédrale d’Aix en Provence, devant le buisson ardent de Nicolas Froment a déclenché le mouvement, et il nous en propose une transcription contemporaine, où graphes, palimpsestes et musicalité se conjuguent en de remarquables compositions faites avant tout de peinture.

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Lorsqu’il est fermé, le triptyque de Badeau  est l’humilité même, le non-dit. Il est souvent gris, parfois marqué de quelques signes laissant augurer un événement. Un rai de lumière coloré le scinde en deux parties égales, mais rien n’est encore  décelé … le triptyque ne s’ouvre pas au premier venu, il choisit son  interlocuteur … Est-ce à un dieu hypothétique que le peintre s’adresse, ou à ses pairs, les humains ? Et ces griffes sur les battants ouverts  sont-elles sacrilège  ou bien simple représentation de notre monde ? Par les portes du triptyque nous pénétrons dans une description condensée de l’époque.

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Une époque grave, où l’on voit pourtant se lier aux noirs profonds les couleurs, aux couleurs les rythmes, telles des touches de piano dansant dans les turbulences.

Enfin ouvert, le triptyque nous offre sa force…et là, quelques fleurs de sang s’éparpillent en un bouquet précieux …là, tout miroir choisi, réfléchi, abandonné, se livre. Et c’est justement parfois d’un livre qu’il s’agit, d’un livre ouvert, d’un livre d’homme, qui va opérer comme reflet de l’altérité…

Quant aux estampes,  numérotées 1/1 c’est l’union habile de la peinture et de la gravure:  pointe sèche sur une plaque de métal, empreintes et traces de divers matériaux... puis, vient le travail d’essuyage que l’on dit  « retroussé », laissant sur la plaque un film imperceptible mais qui révèlera toute leur intensité à ces figures singulières... Apparitions, disparitions, là encore, Jacques Badeau joue sur l’entre-deux, et ses fantômes d’encre nous coupent le souffle."


Véronique Motte
Quelques silhouettes éparses comme des sentinelles dans un jardin, femmes et hommes massifs, jouant d’absence et de présence :  Absence comme des êtres qui, au profond d’eux-mêmes, sont tant habités qu’ils nous oublient ;  présence par leur puissance physique inégalable, statures surhumaines, protectrices et inquiétantes, humbles et colossales, femmes et hommes du quotidien, bâtisseurs de leur propre forme, ancrés dans un réel rugueux.    

          Ces personnages, Véronique Motte les extirpe de la glaise, parvenant à obtenir cet impossible équilibre qui donne à ces sculptures une impression de solidité indestructible. Jamais à l’échelle humaine, on ne copie pas Dieu, elles peuvent être petites aussi, mais la même force les anime. Motte en fait des Sumos au combat ou des Gardiens de la  Joie. Minuscules, ce sont des hétaïres qui, à peine sorties de la marne s’affalent sur la plage. Lorsqu’elles sont en terre, Véronique les habille parfois de légers voiles de kaolin, ou bien les laisse ainsi, brutes dans leur nudité désarmante. Lorsqu’elles sont en bronze, les patines leur donne les couleurs du temps qui passe sans plus les blesser. Car blessées, elles le sont, non dans leurs corps inattaquables, mais par leurs corps infranchis et toujours inutile, et toujours solitaire. Et lorsqu’elles sont sereines et lisses, telle la belle Italienne, toute la sensualité s’exhale en une volute au parfum de douceur tendre.

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     v_ro10002 Véronique Motte, la Flamande, a transporté v_ro10003dans le Midi son savoir–faire, sa fantaisie, ses personnages, et son immense talent. Sachons l’accueillir et lui rendre l’hommage qui lui est dû.

PS : tous les textes sont de Dona Levy même qui parle de la peinture avec une palette sur le coeur...

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