6 novembre 2006
Ligne de l'immobile souverain
La ligne couve le con-tour d'un corps
au féminin
la ligne court aux abords
de l’autre qu'elle ne brise
qu'aux confins
de l'absence
la délicate saccade
de la main
d'une audace altière
l’oeil fouille sans fin
l’immobile souverain
animant le décor
tel un réacteur plein
du regard du modèle
installé dans sa ronde vérité
lignes d'une grâce immaculée
un corps que l'on ne peut retourner
comme une peau de lapin
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