21 novembre 2006
la tempête est passée une douleur en rond
le vent secoue les prunes encore vertes,
la lune vacille au crépuscule couleur ouverte
changeante comme les Schubert impromptus nocturnes
musiques chargées d'hiver au coeur de brindilles
de lettres sur la table qui vaguement scintillent
comme luciole enragée dans la nuit aux hiboux
les feuilles roulent engluées dans l'arrière-boue
Le vent rage à soulever bêtes qui s'ébrouent
une ardeur au marqueur creuse un terrier sans fond
cœur en terre dissipe un parfum doux amer
la tempête est passée une douleur en rond
est restée sur le seuil juste au pied du perron
des rôdeurs l'ont emportée dans leurs gibecière
on ne la reverra pas pas de si tôt broyée
pour que plus rien ne revienne dans la matinée
de son âme à la sienne ne dira j’aimais...
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