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Battants sur le toit
18 janvier 2007

Marc Hortemel traduit Bukowski....


CHARLES BUKOWSKI
Vidéo envoyée par zmerliamel

Extrait de la Lettre adressée à Douglas Blazek parue dans Correspondance (1958-1994), Editions Grasset 2005,

traduite de l’américain par Marc Hortemel dont les peintures sont à voir sur son blog (dans mes liens)

Je remercie le site : black-sparrow, qui a mis en ligne toutes ces informations ainsi que cet extrait de lettre porté par la voix de Denis Mallet pour Close Combat.

«
Les empoisonneurs de chiens sont légion. Ils font leur coup en douce et se font rarement prendre. Il est vrai qu’il n’y a pas assez de morts, il faut […] »
2246690110Cover, Copyright : Grasset

”Hank” est né en 1920. Il meurt en 1994 à San Diego. Il vit d'expédients :  "tour à tour postier, magasinier, employé de bureau,..." il entre relativement tard en Littérature pour un écrivain qui fut considéré de par l'ensemble de son œuvre  (Contes et nouvelles, 2003 ; Œuvre romanesque, octobre 2005 ; Mémoires et poèmes, à paraître en 2007 chez Grasset), comme une sorte de mythe déjà de son vivant dans le milieu underground, aujourd'hui il est Charles Bukowski.pour la postérité... 

pic1_c_1_ Buk

Légende : San Pedro, Californie, février 1986. "Buk" accepte de recevoir Jean-François Duval (cette photographie magnifique est de lui) Outre-Atlantique, en guise de réponse, cette missive : "Interview o.k. Skim over Hades", "Ok pour l'interview. Enjamber les Enfers..." ( l'expression "glisser au-dessus" ne me paraissait pas assez expéditive, trop longue...). Un dessin de lui accompagnait ce mot. J'en profite donc pour rappeler qu'une exposition de ses travaux dessinés se tient actuellement, confère note du mois dernier. Bukowski n'était pas un faiseur d'images, ses dessins sont sans artifice, iconoclastes, fragiles et féroces, entiers et sans complaisance, d'un humour corrosif et tendre, et plus encore!

Buk et les Beats : Un essai de Jean-François Duval sur Buk dont il est dit : "Quelques raisons à ce livre.
D'abord le plaisir. Le pur plaisir de retrouver Buk et la Beat Generation, de se plonger un peu dans leur légende, à l'heure où tout ce mouvement fait l'objet d'un regain d'attention aux Etats-Unis et ailleurs, à travers rééditions, parutions d'inédits, expositions et manifestations diverses. Le plaisir aussi de retrouver Charles Bukowski, auteur culte dont la renomée ne cesse de grandir en Europe, comme de l'autre côté de l'Atlantique - où l'on hésite plus à le comparer, question stature, à Hemingway. Le plaisir enfin de décortiquer les liens et les contradictions entre Bukowski et la constellation Beat, faite de haine, de ressentiment et, parfois, de quelque admiration, entre les enfants terribles de la littérature américaine.  Jean-François Duval, grand reporter, nous livre ici un essai inspiré accompagné d'une bibliographie, d'un Who's Who exhaustif et d'illustrations originales. L'essai se clôt par une interview inédite - Un soir chez Buk -, réalisée, le verre à la main, en février 1986 au domicile de Bukowski à San Pedro. Une petite pièce de théâtre à elle toute seule, avec les coups de gueule de l'écrivain, ses souvenirs et ses défaites quotidiennes. Un moment rare." (on veut bien le croire).

"Ce choix de lettres provient de trois volumes de correspondance inédite : “Hurlements du balcon (1958-1970)” , “Vivre en comptant sur la chance (1960-1970)” et “Pour atteindre le soleil (1978-1994)”. Il nous révèle un Bukowski à la fois éloigné mais toujours très proche de son œuvre. Il nous montre sans fausse pudeur et sans artifices les détails de son quotidien, le cheminement de sa pensée tout au long de ces années, et la vie intellectuelle des éditeurs underground des années 1960-1970. Il évoque avec un humour féroce les différentes femmes qui l’accompagnent ; on découvre également son rapport à l’histoire, ses réflexions sur la poésie - bien qu’il se défende de n’en avoir rien à faire.
Bukowski envoie souvent à ses amis des poèmes qu’il a tout juste achevés : ses lettres dévoilent alors une écriture à l’état brut et un travail en constante évolution. On retrouve pendant ces quatre décennies les mêmes destinataires : entre autres, E.V.Griffith, qui a publié son premier recueil de poèmes ; Jon et Louise Webb, éditeurs de Bukowski mais aussi de William Burroughs et de Henry Miller ; Carl Weissner, son éditeur allemand qui traduit son œuvre et le fait connaître dès les années 1960 en Allemagne ; enfin John Martin, fondateur de Black Sparrow Press, qui décide en 1966 de lui verser une rente à vie, pour que Bukowski quitte enfin le bureau de poste où il s’use la
santé. On lit tour à tour des conseils d’encouragement, des critiques sur le monde contemporain, des jugements sur tel auteur…
Même si sa soûlographie est un élément récurrent de toute sa correspondance, on retient d’abord de Bukowski sa sensibilité, son endurance, sa générosité, sa volonté de résister à toute forme d’obscurantisme moral, littéraire ou social." (Note de l’éditeur)

« Douglas Blazek publie la revue Ole chez Mimeo press. Blazek publie plusieurs textes de Bukowski. La revue est vite reconnue dans le milieu underground. En 1965, il publie deux ouvrages de Bukowski où apparaît pour la première fois le personnage Henry Chinaski, double de Bukowski. » (tiré du site black-sparrow)... >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>à suivre.

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Commentaires
C
Whaou !
A
je ne pourrai vous répondre avant d'avoir atteint la dernière poupée russe qui, elle, ne s'ouvre pas et qui renferme tous les secrets. La réponse Au secret réside peut être en partie dans l'Ontologie de mon maître Boutang, mais le mien n'y figure pas, je ne suis pas encore un objet d'étude... enfin un peu:) à 70% d'humidité. Je promets d'essayer de vous répondre : on ne peut que "succomber" à la parole du CobRa, à sa délicieuse morsure. Tant d'anneaux s'enroulent dans ma tête, je dois poser. Je ne sais que dire cher Cobra...
C
merci à vous chère Amel<br /> mais je vous retourne <br /> le compliment <br /> Pataphysique<br /> Alfred Jarry <br /> Eugenio Motale <br /> Magritte<br /> j'en passe & des meilleurs <br /> c'est vous qui l'êtes<br /> imprévisible<br /> quel est le secret ?<br /> et surtout <br /> cette drogue est elle facile<br /> à faire pousser<br /> chez soi ?<br /> bien à vous<br /> Cobra
A
Buk n'a pas eu une enfance des plus heureuses, j'ai lu des choses ça et là, mais ce portrait me parle davantage que tout ce que j'ai lu par ailleurs et je ne suis pas étonnée de ce que vous me m'apprenez autrement. Je retiens Gerald Locklin et ses "firebird poems", que j'irais consulter. <br /> Amitiés Cobra, Cobra est toujours imprévisible et j'apprécie ces "incursions", c'est bonne heure!<br /> Bien à vous, Amel
C
"c'est maintenant dans son roman Ham on rye<br /> mais je me rappelle bukowski racontant<br /> il y a bien longtemps<br /> comment son père avait l'habitude de le battre<br /> et quand il cherchait de l'aide auprès de sa mère<br /> elle psalmodiait, "le père a toujours raison."<br /> <br /> j'ai aimé la manière dont ça sonnait<br /> et donc, même si je ne bats pas mes gosses,<br /> j'aime leur dire <br /> "le père a toujours raison."<br /> <br /> ils me disent d'aller me faire foutre."<br /> <br /> Gerald Locklin, in the firebird poems.<br /> <br /> amitiès : cobra
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