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Battants sur le toit
16 janvier 2008

Parenthèse

Le Bleu de cobalt a bien travaillé aujourd'hui, le cobalt surtout, qui appartient aux métaux de transition. Et pour cause, les poutres de mon voisin qui lui tenaient lieu de tonnelles, nostalgie d'un Midi azul ultramarina, se sont couchées, sabordées par un vent qui a soufflé de tout son soûl, pendant que le bleu, lui, dormait... de tout son saoul. J'en déduis que lorsque le bleu s'éclipse, il y a de l'agitation dans l'air. Ainsi le veut le subjectivisme de Hume auquel plus personne ne souscrit. Ce pauvre voisin qui ne pouvait assister à la scène puisqu'il n'était pas chez moi, s'est douté qu'une bataille s'était livrée au-dessus de sa tête, il sortit, son regard azul avait viré au cobalt. Il est curieux de voir combien les couleurs peuvent changer en autre chose qu'elles-mêmes. Les îles en savent quelque chose...

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Commentaires
A
Ben Marie, c'est ce que je voulais dire... la phrase qui précède aurait dû semer le trouble. Et voilà un enchaînement sur mesure, du meilleur cru de notre marie. olé.
M
Les îles ne savent rien, ni du bleu de cobalt ni de celui d’azul. Les îles sont des terres mal noyées qui se la jouent folklore, y’a qu’à voir les anglais… que savent-ils du bleu ? Bien sûr, tu vas me dire, bleu Cuba, bleu de Madagascar, ou même bleu des Embiez. Tu parles, c’est poudre aux yeux. Le seul vrai bleu qui vaille, c’est celui des glaciers quand au petit matin la lumière se trompe. Le reste est illusion…
P
Un vent vert d'hiver. <br /> Ton voisin, au jaune virera quand il verra cela!
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