Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Battants sur le toit
20 août 2006

Amande

Amande
L'amande s'est fendue, sa peau de velours ne fait plus chanter les vents. Une lourde crispation dans l'air, deux pierres séparent le cœur et son écorce: il faut, paraît-il, trancher le fruit. Devant tant de violence, le tendre a remis son armure brisée....
Publicité
20 août 2006

La nuit du torero

La nuit du torero
Toile de mon amie Nathalie Gaschard-Heisbourg, Taureau, Acrylique, D.R. L’air se referme peu à peu dans les miroirs de l’arène. Dans son habit de lumière le torero suffoque dans sa propre nuit, l’ombre se loge au bout de la corne, dans le pelage nocturne...
20 août 2006

tentative de palindrome

Pâle mord lin Roder, vit ou tôt ce ressac, entendre, dorée par le livret seul Lu en remontant depuis la dernière lettre juqu'à la première, cela donne ceci : Lu est air vil, aile râpée, roder, dent ne casse recto tout ivre d’or
19 août 2006

Le TGV de la mémoire

Les souvenirs remonteront plus vite, des passerelles, des viaducs, des ascenseurs ont été aménagés. On ne leur laisse plus le temps d'affleurer à leur rythme, on a forré un peu partout dans la matière meuble du cerveau pour les faire jaillir comme des...
19 août 2006

Bric à brac

Dans le clair obscur des choses Oreille ouverte à la surdité des yeuxS’extraire de ce bric-à-bracoù l’on dit oui à son nomSon démenti et son affirmationLe non sommeille à longue échéance La vie ne dort pas elle est en sursisLa lumière nous traqueL’obscurité...
Publicité
19 août 2006

Une oeuvre de Suzanne Rodillon

Une oeuvre de Suzanne Rodillon
Eclosion (1953) par Suzanne Rodillon Oeuvre vendue en 1991 Je vous renvoie au très beau texte d'Orlando de Rudder qui rend hommage avec beaucoup de tendresse à cette grande dame.
19 août 2006

Héritage de Bacon

Héritage de Bacon
« Je n’ai jamais entendu dire que quelqu’un avait des tableaux de moi parce qu’il les aimait », disait Bacon avec cette dérision qui lui était si particulière. Ils auraient bien voulu tous comme ils sont, réduire ces tensions infernales qui écartelaient...
18 août 2006

Philippe Rahmy : Un portrait de la douleur

"Mouvement par la fin , titre du livre, mouvement à rebours de l'écriture qui commence avec l'instant de la mort pour remonter le cours de l'éclat et de l'éclatement d'un corps harcelé par les attaques d'un mal inflexible. Mouvement par la fin, une fin...
18 août 2006

Hommage à Philippe Rahmy

Hommage à Philippe Rahmy La douleur est un cristal qui s'étiole dans l'hiver du corpsqui se ramasse et affole le chemin des mots Joindre les mains dans des doigts disparus en une nuit de maiUne chambre aggripée aux portes du soirquand le vent se pendait...
17 août 2006

A propos d'une belle photo de Josiane Suel : la vapeur

La vapeur de Josiane Suel , sur anoir-eblanc, m'a inspiré ce petit texte : Renoir a quitté le rivage des rails en fumée, on raille les chemins de rêves, des herbes folles mordent l’acier dont on fera de la pâtée, des kilomètres de rames de rêves dépolis...
17 août 2006

Voir avec Bernard Noël

Voir avec Bernard Noël
Cette lettre du poète "engagé", Bernard Noël , formule pléonastique, nous devrions l'avoir à portée de voir... De nombreux ouvrages tels Château de Cène ou L'outrage des mots, ainsi que de très beaux textes sur la poésie, ont été la préoccupation majeure...
17 août 2006

Ces vers de Jean Tardieu vont à la rencontre du sculpteur

En repensant à ces vers, extraits Des témoins invisibles de Jean Tardieu , je n'ai pas pu ne pas songer au travail de Giacometti : "Pour avancer je tourne sur moi-même Cyclone par l'immobile habité" Sait-on jamais si l'on court au coeur de cette spirale...
16 août 2006

Giacometti, un regard sans concession

Giacometti, un regard sans concession
Il est très difficile de parler d’un homme qui n’a d’égards que pour la présence, et dont le regard incorruptible ne peut se laisser distraire par des « beautés » qu’il sait « éphémères » ; vous avez beau lui présenter Venise et ses splendeurs, il n’aura...
16 août 2006

Atelier d'Alberto

Chairs émondées dans la forêt austère de l’atelier. Doigts dans le déluge des scories : on ne verra plus les veines à la surface des corps, la chair se sera retirée. Les voiles gris de poussières cachent des stalactites qui inclinent l’échine. L’atelier...
15 août 2006

L'homme qui marche

L'homme qui marche
S'agissant de l'oeuvre de Giacometti , on ne peut faire l'économie de l'énorme ouvrage que le poète et essayiste Yves Bonnefoy lui a dédié. En outre, un très beau texte de Jean-Michel Maulpoix ne manque pas de nous rappeler à l'occasion ce travail de...
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité